La période de la féodalité couvre du IXe au XIIIe siècle. C'est une organisation hiérarchique de la noblesse liant les membres entre eux. Le régime féodal est fait pour se protéger des envahisseurs, des guerres. Chaque seigneur s'engageait envers un seigneur plus puissant : il devenait son vassal. Le pouvoir d'un seigneur se mesurait au nombre de ses vassaux. Chaque vassal, en échange de leur loyauté, recevait un fief, un territoire. Tous les seigneurs ont des vassaux mais tous les vassaux ne sont pas des seigneurs.
Les villes sont organisées autour de la cathédrale ou du château; sont protégées par des remparts.
Au cours du bas Moyen Âge, la population des villes explose, la ville fortifiée devient trop étroit, on construit alors hors des murs (faubourgs) protègé par de nouvelles enceintes suivant une une évolution radio-concentrique.
Le tissu urbain se densifie, l’espace public y est très réduit et se limite aux voies et à quelques parvis. Les villes doivent faire face à des problèmes d'hygiène (absence d'égouts, maladies, rats…).
La civilisation urbaine, mise à mal durant l'Antiquité tardive, connaît un nouvel essor au Moyen Âge central à partir du XIe - XIIe siècle. La ville redevient le lieu du pouvoir et les capitales se développent.
Les villes deviennent des centres de production et connaissent l'émergence d'une nouvelle couche sociale : la bourgeoisie.
Les marchés publics médiévaux où se pressent aux aurores les marchands afin de vendre leur(s) marchandise(s), les foires étaient d'une importance primordiale au Moyen Âge.
La vente de marchandises permettait en outre la facilité des échanges commerciaux via un pays. Effectivement, ces routes exportatrices de marchandises en tout genre - de la soie en passant par les épices - concernaient seulement l'Europe et quelques pays desquels l'Europe importait des marchandises. Les principaux axes commerciaux consistaient en fleuves, rivières...
Les moyens de transport étaient donc le radeau, la gabare traversant essentiellement le détroit de Gibraltar et transportant hommes et marchandises. Ainsi, les commerçants étaient divisés en deux groupes bien distincts :
- Les simples boutiquiers, installés dans les villes, qui achètent et revendent uniquement leur marchandise à une clientèle locale ou à des colporteurs.
- Les commerçants riches, également appelés « corporations riches » qui vendaient souvent des marchandises précieuses telles que la soie, les épices, la teinture pour les tissus (pastels).
Pour obtenir donc la marchandise désirée, ces marchands signaient des ententes, autrement dit « commendes » sur lequel un partenaire fournissait la somme récoltée et l'autre se chargeait d'entreprendre les voyages étrangers auxquels il participait. Bien entendu, tous deux se partageaient les profits équitablement. Les membres de la corporation étaient donc généralement des commerçants prospères qui achetaient des objets leur procurant un plaisir instantané (nourriture, vêtements...) au lieu d'objets qui durent des décennies (meubles...). On peut en outre noter que les femmes étaient rarement dans ce cercle.
Source Wikipédia