L'activité de forgeron est apparue en même temps que la découverte du travail des métaux, environ 5 000 ans av. J.-C. ; elle est devenue un métier à part entière à mesure que les peuples exprimèrent leur besoin d'avoir des objets plus résistants et aux usages variés : outils, armes, parties mécaniques, grilles, clefs, bijoux, etc. Dans l'antiquité, les forgerons utilisaient dans leurs fours, du charbon de bois plutôt que du charbon de terre (houille). Ceci est dû au fait que le charbon de bois est un combustible, plus difficile à enflammer que le bois sec, mais qui dégage une chaleur bien supérieure à celle que produit la combustion du bois.
Au Moyen Âge, le forgeron utilisait le plus souvent une enclume et un marteau pour façonner des morceaux de bronze, de cuivre ou d'argent, après les avoir portés à incandescence dans des fours hautement réfractaires. On appelle forge l'atelier du forgeron, et forgeage son activité.
Les pièces sont chauffées dans un brasier de charbon de houille dont le feu est entretenu par une soufflerie connectée à une tuyère.
Les roues de charrettes étaient fabriquées par le charron et ensuite cerclées à chaud par le forgeron. Dans les villages, c'était l'occasion d'une réunion de main-d’œuvre pour cercler plusieurs roues dans la journée. La jante en fer avait été fabriquée avec une circonférence inférieure de deux ou trois centimètres à celle de la roue en bois. La dilatation permettait de placer cette jante et de la serrer par refroidissement autour de la roue. Aujourd'hui, cette technique est reproduite à l'occasion de fêtes rurales.
Pour fabriquer des objets ayant à supporter d'importantes contraintes, divers alliages et traitement ont été mis au point.
Source Wikipédia