La septième coalition rassemble le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse, la Suède, l’Autriche, les Pays-Bas et de nombreux États allemands contre la France.
Cette période connue sous le nom de Cent-Jours commence quand Napoléon s’échappe de l'île d’Elbe et débarque à Golfe Juan, le 1er mars 1815. Durant le Vol de l’Aigle, il emprunte d’abord ce qui est devenu la route Napoléon dans les Alpes, rallie à lui les troupes qu’on envoie pour l’arrêter, et arrive à Paris abandonné par Louis XVIII. Les Alliés le déclarent hors-la-loi, et rassemblent en hâte une armée. Napoléon dispose de 280 000 hommes divisés en plusieurs armées. Avant son retour, la France avait une armée de 90 000 hommes (une légion par département), auxquels il réunit 250 000 vétérans. Il promulgue un décret pour mobiliser 2,5 millions d’hommes.
Les alliés ont immédiatement 700 000 soldats disponibles, et prévoient de se renforcer à hauteur d’un million d’hommes, soutenus par 200 000 hommes de garnison dans les places fortes.
Napoléon conduit une armée de 124 000 hommes dans une attaque préventive en Belgique, afin d’attaquer les armées alliées avant qu’elles ne se rassemblent, en espérant repousser les Britanniques à la mer et forcer les Prussiens à se retirer de la coalition. Sa marche rapide lui donne l’effet de surprise voulu. Il force les Prussiens au combat à la bataille de Ligny (16 juin), où ils sont battus et se retirent en désordre. Le même jour, Ney arrête les troupes britanniques envoyées par Wellington pour soutenir Blücher, à la bataille de Quatre-Bras. Ney ne peut cependant pas dégager les positions françaises, et Wellington n’est forcé à la retraite que par le recul prussien. Il rassemble ses troupes sur une position qu’il avait reconnue préalablement au mont Saint-Jean, à quelques kilomètres de la ville de Waterloo. Napoléon porte alors ses réserves vers le nord, et rejoint Ney pour poursuivre Wellington, tout en demandant à Grouchy de garder sa droite et d’empêcher les Prussiens de se réorganiser. Il ne remplit pas cette mission, et bien qu’il batte von Thielman à la bataille de Wavre (18 et 19 juin), le gros de l’armée prussienne marche au son du canon de Waterloo.
Au début de la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, Napoléon attend longtemps avant d’engager le combat, que le terrain soit séché par le soleil. À la fin de la journée, l’armée française n’a pas pu déloger les Britannico-Hanovriens de leurs positions. Quand les Prussiens arrivent et attaquent l’aile droite française, la stratégie de l’Empereur de maintenir divisés les coalisés se trouve mise en échec, et son armée doit faire retraite dans la confusion la plus totale. Après sa victoire à Wavre, Grouchy revient en ordre vers Paris, où Davout tient prête une armée de 117 000 hommes, pour faire face aux 116 000 Prusso-Britanniques. Même si militairement, Napoléon aurait pu envisager de continuer la lutte, sa chute est précipitée par une impossibilité politique de se maintenir au pouvoir.
Arrivé à Paris trois jours après Waterloo, Napoléon abdique une seconde fois le 22 juin 1815, et les Alliés l’exilent sur le rocher isolé de Sainte-Hélène.
Source Wikipédia