Prix de vente sur demande
La bataille de Hué est une bataille de la Guerre du Viêt Nam qui a eu lieu dans la ville de Hué du 31 janvier au 3 mars 1968. Une des plus longue et des plus sanglante de la guerre, cette bataille fait partie de l'offensive du Tét lancé par le Front national pour la libération du Sud Viêt Nam (ou Viet Cong) et l'Armée populaire vietnamienne qui réussissent au prix d'énormes pertes à prendre et tenir 28 jours cette ville impériale d'une grande importance symbolique pour les vietnamiens. La bataille est une victoire militaire pour la République du Viêt Nam et les forces des États-Unis qui chassent les troupes communistes de Hué, mais la ville est détruite et comme le reste de l'offensive du Tét à un grand impact politique sur la suite de la guerre.
Déroulement
A 03:40 dans le matin brumeux du 31 janvier 1968, des positions alliées sont attaquées à Hué.
Les défenseurs de l'armée sud vietnamienne (ARVN) parviennent à maintenir leurs positions, dirigés par le général Ngo Quang Truong, mais la majorité de la citadelle tombe dans les mains communistes. La bataille sera sanglante et durera 28 jours. Les alliés estiment que les forces nord-vietnamiennes ont entre 2'500 et 5'000 tués et 89 capturés dans la ville et ses alentours. 216 U.S. Marines et soldats américains sont tués pendant les combats et 1'609 blessés. 421 soldats de l’ARVN sont tués et 2'123 blessés, et 31 disparus.
Plus de 5'800 civils perdent la vie, 116'000 sont sans toit sur une population initiale de 140'000. Après la reprise de la ville, on découvre des fosses communes contenant au total environ 2'800 personnes. La cause de ces exécutions demeure controversée mais est généralement attribuée aux communistes.
Capitale impériale du Viét Nam, la prise de Hué a eu une conséquence psychologique immense dans l’imaginaire des Vietnamiens. Au mois de février 1968, le président Lyndon Johnson demanda au général William Westmoreland sa prévision pour la prochaine attaque des Vietnamiens. Capturer Hué, a répondu le général sans hésitation, explicitant que l'ancienne capitale est le symbole de l’unité et que sa capture constituerait un argument majeur pour des négociations...
Source Wikipédia