La bataille de Gandamak eut lieu en janvier 1842, à Gandamak, et opposa l'armée britannique des Indes aux forces de Dost Mohammad Khan, souverain de l'Afghanistan dirigées par son fils le prince et général Wazir Akbar Khan. Les Britanniques qualifient cette bataille de massacre de Gandamak car, au cours de celle-ci, presque tous les Britanniques et leurs soutiens indiens furent massacrés. Seul le Dr Brydon put s'échapper et rejoindre Jalalabad.
Inquiets de l'expansionnisme russe, dont les forces militaires venaient d'annexer les grandes villes de Samarcande et Boukhara à leur empire déjà immense, les Britanniques avaient décidé de s'emparer de l'Afghanistan afin de contenir cet expansionnisme. Les généraux et responsables britanniques, aussi bien à Londres qu'à Bombay, pensaient qu'il leur suffisait de prendre le contrôle de la passe de Khyber ainsi que des grandes villes de l'Afghanistan comme Jalalabad, Kaboul, Kandahar et Herat en y envoyant un contingent limité de militaires.
Les choses furent toutefois plus compliquées car les armées anglaises et indiennes durent faire face à des guerriers afghans aguerris qui se battaient avec acharnement. L'issue de cette bataille, qui hantera la politique étrangère britannique en Asie du sud, fut un désastre et un camouflet pour les armées anglaises.
Contexte
Chargé par Londres de négocier un traité de coopération avec les Afghans et de s'assurer que ces derniers empêcheraient toute avancée des Russes vers l'Inde, sir William Hay Macnaghten fut envoyé à Kaboul. Ce diplomate britannique doué pour les langues et qui avait réalisé des écrits sur les rites hindous et la loi islamique commença sa carrière en Inde en 1830 au service de Lord William Bentinck. Profitant des dissensions et différends au sein de la famille régnante d'Afghanistan, il appuya Shah Shuja, lui offrant un soutien financier et militaire pour reconquérir le pouvoir en Afghanistan.
Source Wikipédia