Les affaires ne sont plus ce qu’elles étaient pour les taverniers durant la Guerre de Cent ans. Le bon vin a disparu depuis longtemps.
La picrate qu'on y sert est imbuvable et hors de prix et chacun sait que cette fripouille de tavernier la coupe avec de l’eau.
On se rabat du coup sur la cervoise, que l’on brasse soi-même mais elle est aussi taxée que le vin. Dans les centaines de tavernes puantes, enfumées et graisseuses, l’heure n’est plus à la joie comme au temps des grands rois capétiens.
On ne parle, ni ne chante, encore moins se confie.
Les espions sont partout. Il y a d’abord ceux des Anglais et de leurs alliés Bourguignons, et puis ceux des Armagnacs. Et quand la bagarre éclate, les morts d'hommes ne sont pas rares.
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