La guerre de Sécession fut un épisode traumatisant de l'histoire des États-Unis. Elle régla cependant deux problèmes en suspens depuis 1776 : elle permit d'abolir l'esclavage et de confirmer que le pays ne se composait pas d'États semi-indépendants mais formait une nation, unie et indivisible.
Durant les quatre ans de cette guerre, plus de 3 millions d'hommes avaient été requis et 617 000 hommes avaient été tués (soit 2 % de la population de l'époque) et largement autant avaient été blessés. Le Nord perdit au total 359 000 hommes — soit presque un soldat sur cinq — et le Sud en perdit 258 000 « seulement, à comparer au Nord » (soit presque un soldat sur quatre). Plus d'hommes moururent d'épidémies et de maladies que sur le champ de bataille, le rapport étant de un pour quatre. Aux pertes militaires s'ajoutent quelques dizaines de milliers de victimes civiles. Ce conflit est, avec la Seconde Guerre mondiale, l'un des plus meurtriers qu'aient connu les États-Unis. En 2013 soit près de 150 ans après la Guerre de Sécession, les États-Unis payent encore deux pensions dues à cette guerre.
Les destructions opérées durant la guerre par l'Union victorieuse, suivies par des politiques d'exploitation économique, notamment par les carpetbaggers (immigrants économiques venant du Nord, voyageant avec un sac de voyage en toile à tapis) associés aux scalawags, natifs du Sud collaborant avec le nouveau pouvoir , causèrent une amertume tenace parmi les anciens confédérés et leur descendance envers le gouvernement fédéral.
Avec ce dioramas, j'ai voulu rendre homage à Stonewall Jackson qui est une des figures les plus connues de la guerre de Sécession. Homme pieux, diacre de l'Église presbytérienne, mari aimant, il était aussi un homme très secret et très pointilleux en ce qui concerne la discipline militaire. Le général Lee lui faisait entièrement confiance, et lui donnait des ordres volontairement peu détaillés, pour permettre à Jackson d'agir au mieux. C'est pourquoi il manquera tant à l'armée confédérée lors de la bataille de Gettysburg.
Sa veuve, connue sous le nom de "veuve de la Confédération", ne se remaria jamais et vécut jusqu'en 1915. Elle publia deux livres sur la vie de son mari.